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Les effets de la sous-traitance sur les ASSS sont nombreux. Les institutions du réseau sous-traitent les cas les plus faciles, comme les aînés ayant une grande autonomie, à des agences privées ou des EÉSAD alors que les cas les plus difficiles (patients violents ou obèses, patients avec peu ou pas d’autonomie, logements insalubres, etc.) sont assignés aux ASSS, ce qui fait augmenter les cas d’épuisement et de blessures chez les auxiliaires.
De plus, puisqu'on continue à hausser le nombre de patients à voir à l'intérieur d'une journée et les distances à parcourir en plus de diminuer le temps alloué aux patients, nos auxiliaires doivent aussi gérer le stress continu d’avoir à compléter le maximum de manipulations dans un temps limité et, bien souvent, de gérer des patients déçus de ne pas recevoir tous les soins dont ils ont besoin.
Pour réussir à réduire le temps passé avec les patients, on a bien sûr commencé par couper dans les services périphériques: cuisine, épicerie, ménage. Mais dernièrement, les gestionnaires sont allés encore plus loin : on dit aux auxiliaires d'éviter le plus possible de tisser des liens d'amitié et, surtout, de refuser systématiquement tout service que pourraient demander les patients, et ce, même s'il s'agit de choses simples.
Mais les études démontrent que la solitude et l'isolement sont plus dommageables que le manque d'activité physique, l'obésité et le tabagisme. Même le Dr Martin Juneau de l'Institut de cardiologie de Montréal affirme que « Toutes ces études le prouvent : l’interaction sociale est la pierre angulaire de l’espérance de vie et a plus d’impact sur la santé que la génétique, l’argent, le type d’emploi ou même le taux de cholestérol ». Une étude de l'Université Harvard indique que l'isolement double le risque de mort prématurée. Avec l’abondance de preuves scientifiques, ne devrait-on pas aller dans le sens contraire? Les services de santé, particulièrement les soins à domicile, ne devraient-ils pas se concentrer sur l’aspect social et les interactions humaines, lesquels vont au-delà des soins de base?
Pour réussir à réduire le temps passé avec les patients, on a bien sûr commencé par couper dans les services périphériques: cuisine, épicerie, ménage. Mais dernièrement, les gestionnaires sont allés encore plus loin : on dit aux auxiliaires d'éviter le plus possible de tisser des liens d'amitié et, surtout, de refuser systématiquement tout service que pourraient demander les patients, et ce, même s'il s'agit de choses simples.
Mais les études démontrent que la solitude et l'isolement sont plus dommageables que le manque d'activité physique, l'obésité et le tabagisme. Même le Dr Martin Juneau de l'Institut de cardiologie de Montréal affirme que « Toutes ces études le prouvent : l’interaction sociale est la pierre angulaire de l’espérance de vie et a plus d’impact sur la santé que la génétique, l’argent, le type d’emploi ou même le taux de cholestérol ». Une étude de l'Université Harvard indique que l'isolement double le risque de mort prématurée. Avec l’abondance de preuves scientifiques, ne devrait-on pas aller dans le sens contraire? Les services de santé, particulièrement les soins à domicile, ne devraient-ils pas se concentrer sur l’aspect social et les interactions humaines, lesquels vont au-delà des soins de base?
Pour réussir à réduire le temps passé avec les patients, on a bien sûr commencé par couper dans les services périphériques: cuisine, épicerie, ménage. Mais dernièrement, les gestionnaires sont allés encore plus loin : on dit aux auxiliaires d'éviter le plus possible de tisser des liens d'amitié et, surtout, de refuser systématiquement tout service que pourraient demander les patients, et ce, même s'il s'agit de choses simples.
Mais les études démontrent que la solitude et l'isolement sont plus dommageables que le manque d'activité physique, l'obésité et le tabagisme. Même le Dr Martin Juneau de l'Institut de cardiologie de Montréal affirme que « Toutes ces études le prouvent : l’interaction sociale est la pierre angulaire de l’espérance de vie et a plus d’impact sur la santé que la génétique, l’argent, le type d’emploi ou même le taux de cholestérol ». Une étude de l'Université Harvard indique que l'isolement double le risque de mort prématurée. Avec l’abondance de preuves scientifiques, ne devrait-on pas aller dans le sens contraire? Les services de santé, particulièrement les soins à domicile, ne devraient-ils pas se concentrer sur l’aspect social et les interactions humaines, lesquels vont au-delà des soins de base?
Pour réussir à réduire le temps passé avec les patients, on a bien sûr commencé par couper dans les services périphériques: cuisine, épicerie, ménage. Mais dernièrement, les gestionnaires sont allés encore plus loin : on dit aux auxiliaires d'éviter le plus possible de tisser des liens d'amitié et, surtout, de refuser systématiquement tout service que pourraient demander les patients, et ce, même s'il s'agit de choses simples.
Mais les études démontrent que la solitude et l'isolement sont plus dommageables que le manque d'activité physique, l'obésité et le tabagisme. Même le Dr Martin Juneau de l'Institut de cardiologie de Montréal affirme que « Toutes ces études le prouvent : l’interaction sociale est la pierre angulaire de l’espérance de vie et a plus d’impact sur la santé que la génétique, l’argent, le type d’emploi ou même le taux de cholestérol ». Une étude de l'Université Harvard indique que l'isolement double le risque de mort prématurée. Avec l’abondance de preuves scientifiques, ne devrait-on pas aller dans le sens contraire? Les services de santé, particulièrement les soins à domicile, ne devraient-ils pas se concentrer sur l’aspect social et les interactions humaines, lesquels vont au-delà des soins de base?
Pour redorer l’image de soins de qualité à domicile, on devrait commencer par revaloriser et mieux respecter le travail des auxiliaires, un travail qui nécessite l’apport de personnes dévouées ayant un sens de l'empathie développé et une sensibilité très grande face aux besoins des autres.
Quant au respect, il peut se traduire par de petits gestes : faire confiance aux auxiliaires lorsqu'ils indiquent que le temps alloué aux patients est insuffisant, ne pas leur imposer l’exécution de manipulations dangereuses ou bonifier l'allocation pour le kilométrage en tenant compte des changements dans le prix de l'essence.
Lorsqu’on coupe démesurément dans les soins, ce sont inévitablement les patients qui écopent au bout du compte.
Pour redorer l’image de soins de qualité à domicile, on devrait commencer par revaloriser et mieux respecter le travail des auxiliaires, un travail qui nécessite l’apport de personnes dévouées ayant un sens de l'empathie développé et une sensibilité très grande face aux besoins des autres.
Quant au respect, il peut se traduire par de petits gestes : faire confiance aux auxiliaires lorsqu'ils indiquent que le temps alloué aux patients est insuffisant, ne pas leur imposer l’exécution de manipulations dangereuses ou bonifier l'allocation pour le kilométrage en tenant compte des changements dans le prix de l'essence.
Lorsqu’on coupe démesurément dans les soins, ce sont inévitablement les patients qui écopent au bout du compte.
Pour redorer l’image de soins de qualité à domicile, on devrait commencer par revaloriser et mieux respecter le travail des auxiliaires, un travail qui nécessite l’apport de personnes dévouées ayant un sens de l'empathie développé et une sensibilité très grande face aux besoins des autres.
Quant au respect, il peut se traduire par de petits gestes : faire confiance aux auxiliaires lorsqu'ils indiquent que le temps alloué aux patients est insuffisant, ne pas leur imposer l’exécution de manipulations dangereuses ou bonifier l'allocation pour le kilométrage en tenant compte des changements dans le prix de l'essence.
Lorsqu’on coupe démesurément dans les soins, ce sont inévitablement les patients qui écopent au bout du compte.